No me preguntéis cómo pero esta noche he tenido un flash-back de mi adolescencia (lo que hace el alcohol de alta graduación!), cuando en el instituto, mi profesora de francés, Marie France (algo así como "Ana Belén" pero en francés) nos enseñaba las canciones de Georges Moustaki, nos llevaba al Liceo Francés a ver a Flotats que acababa de retornar a España después de su éxito en la Comédie Française (algo que nunca entendí pues me "sobran" los actores que sobreactúan) y estrenaba su sobreactuada versión del Cyrano de Rostand, o íbamos al cine Casablanca (cuando era un cine de "arte y ensayo" o sea el summum del esnobismo) a ver la última de Eric Rohmer (de entonces, Rohmer como Tarkovski, lento como su p... madre, lo siento para los espíritus sensibles): Les nuits de la pleine-lune (Diossss!, cómo se nota los años que han pasado!).
Año 1984 -
Suena en mis oídos "Le métèque" de Georges Moustaki
Avec ma gueule de métèque,
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents,
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver,
Moi qui ne rêve plus souvent,
Avec mes mains de maraudeur,
de musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins,
Avec ma bouche qui a bu,
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim...
Avec ma gueule de métèque,
De Juif errant, de pâtre grec,
De voleur et de vagabond,
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon,
Avec mon coeur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires,
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire...
Avec ma gueule de métèque,
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents,
Je viendrai, ma douce captive,
Mon âme soeur, ma source vive,
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai Prince de sang,
Rêveur ou bien adolescent,
Comme il te plaira de choisir;
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir.
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir.
La verdad, empiezo a sentirme un poco viejo cuando me pongo a cantar el estribillo:
Et mes cheveux aux quatre vents, quatre vents... Quizás sea, que empiezo a sentirme un poco el
juif errant o el
pâtre grec del que habla la canción. Viejo, pero a la eterna búsqueda de algo.
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L'âge n'est pas au corps, toujours elle habite dans quelque lieu à nôtre coeur...
Toujours jeune tu seras... C'est vrai n'est-ce pas?
Une embrassade
4:22 p. m.
Je ne savais pas que tu avais une très bonne connaisance du français!!!, Tu écris très bien. Peut-être que tu connaissais aussi cette vieille chanson de Moustaki?
Bessées.
5:24 p. m.
Mais oui! Je croix que toutes les professeurs ont cette feblaisse avec Moustaki et aussi avec la formidable Edith Piaf (la vie en rose... ma chanson... je suis en la chantant toute la journée)
Bessées et... un aûtre embrassade encore
9:17 p. m.
JAJAJA, Beth, genial!!! no lo sabía!! aún me recuerdo que "la ola" no se inventó en el Mundial de Fútbol de México, sino que la inventamos los que íbamos a francés y nos tocaba cantar esta canción... sobre todo en el estribillo!!!
La même chose pour toi!
10:29 a. m.